Partage d’écran
Une des grandes innovations des dernières années facilitant le travail et la collaboration à distance est les outils de partage. Un de mes coups de coeur est le partage d’écran, qui permet de sauver beaucoup d’explications et de temps…
Si vous travaillez de façon délocalisée, vous avez sûrement déjà vécu la scène : vous tentez de décrire ce que vous voyez ou faites sur votre écran à votre interlocuteur qui, visiblement, ne voit pas vraiment ce dont vous parlez… Vient alors un jour où une connaissance versée dans la chose technologique vous informe d’outils qui donnent tout son sens à l’expression voulant qu’une image vaille mille mots.
Voir un écran sans se trouver devant
C’est la beauté de la chose. Il y a 10 ans à peine, à moins de faire partie d’une agence gouvernementale toute-puissante ou d’un pouvoir obscur aux moyens importants, il fallait se trouver dans la même pièce que d’autres personnes pour voir de ses propres yeux une présentation faite à l’écran. Quelques années plus tard, Skype est venu révolutionner le monde de la téléphonie et de la vidéoconférence en donnant accès à tous, gratuitement de surcroît, à la conférence vidéo (d’une personne à une autre en mode gratuit, à plusieurs en mode payant – et moyennant une connexion supportant pas mal de bande passante).
C’est un peu par hasard que j’ai découvert la fonction de partage d’écran sur Skype, une vraie merveille pour les séances de consultation à distance qui me permet de guider en direct mes clients alors que je peux voir leur écran (le partage d’écran – unidirectionnel – remplace alors la webcam). Comme pour le flux vidéo, Skype n’offre cependant cette option que pour les appels entre deux personnes, du moins en mode gratuit.
Lors d’une récente rencontre de travail, un ami m’a montré un outil de la même veine, Join.me. Ce site se concentre uniquement sur le partage d’écran, offrant un accès à jusqu’à 10 personnes, en mode gratuit, au visionnement de l’écran de la personne qui a créé la rencontre. Celle-ci doit simplement télécharger une application sur son ordinateur et ouvrir une séance, qui est identifiée par un code et à laquelle les autres peuvent accéder grâce au site Web sans autre procédure (pas d’inscription requise). Un peu comme pour Skype, la qualité de la connexion devient alors le seul facteur pouvant poser problème (parfois l’écran s’affiche lentement et prend du retard sur les actions de la personne qui partage), mais c’est un désagrément somme toute minime (sauf peut-être dans le cas des connexions surchargées dans les cafés…) en comparaison de ce que ce type d’outil permet d’accomplir.
Vous utilisez des outils de partage ou de collaboration? Glissez-m’en un mot!
Bon vendredi!