Le Cercleux se mouille
Retour en blogue après une pause trop longue, comme une plongée après avoir timidement tâté l’eau de l’orteil. L’occasion est belle cette fois, l’idée s’est déjà commise en public, je ne reculerai donc pas. Salut à Cash.
Se résoudre à écrire, d’accord, mais pour dire quoi et comment? On blogue aujourd’hui comme on papote, le plus souvent pour commenter l’insignifiant. Écrire pour écrire? Jamais.
Tant en propos qu’en forme, je prends le pari de la créativité, un terme lui-même galvaudé par moult poseurs de comm, marketing et pub. Plutôt que de seulement écrire ou parler, plonger aux ressors du Verbe, le fouiller comme un ventre auquel on rend l’hommage de la hardiesse.
Voltiger, fort bien, mais sur quel appui? Longtemps l’écriture (inspirée du moins) se sera jusqu’à présentée à moi comme une maîtresse fortuite. Nous nous ébattions ardemment, c’est vrai, mais la plupart du temps sans lendemain. Là, je veux une date à long terme avec l’inspiration, je veux la tenir et l’explorer lentement et sous tous ses angles. Être perversement monogame.
Ce blogue du Cercleux naît de cette urgence, se déploie comme un terrain de jeu exploratoire et expansif, en constant retour sur lui-même pour creuser plus profond la spirale de l’expérience. De Cercle. Au pluriel même.
Car ce projet s’est pensé dans le cours d’une expérience elle-même inédite et fulgurante, celle de rencontres multiples et riches. Des gens qui se rencontrent en cercle pour discuter, honnêtement et sans ambages. C’est tellement simple que ça apparaît louche pour la plupart des gens. Quelle époque quand même.
Le Cercle spirale les vies et les esprits, personne n’en sort indemne mais personne ne s’y blesse non plus. C’est de cet espace magiquement généreux et stimulant dont je parlerai. Ce sera mon point d’ancrage, l’ombris de mes délires, la focale de mes rimes.
Au plaisir de vous dé-lire également,
Marc
Commentaires
Côté monogamie, t’aurais probablement eu des belles interventions à faire ici:
Hors de la monogamie, point de salut: peut-on faires nos propres règles en relation?
http://lar.me/22w
Pour le terrain de jeu, faut qu’on se parle!
Jouer notre existence | Disparate http://lar.me/billetjeu
Je ne savais pas qu’écrire sur les cercles pouvait être si sexy!